Billet d’humeur #1 : la loi des séries

Aujourd’hui, après être allé voir ma maître de stage ET ma collègue sympa qui me donne du boulot quand elle a pitié de moi, et ce sans récolter la moindre petite tâche à faire (je ne demande pas grand chose… juste quelques photocopies sivouplé…), après m’être creusé la tête pour savoir ce que je pourrais moi-même prendre l’initiative de faire (sachant que je travaille au département progrès RH d’une boite de 12000 salariés dans laquelle le concept de la prise d’initiative n’est pas particulièrement valorisé), après avoir réactualisé 12000 fois mon fil d’actualité Facebook ET Instagram en prenant soin de froncer les sourcils (parce que dans un open space les gens vous regardent, donc on fronce les sourcils pour que les collègues croient que l’on s’occupe de quelque chose de très important, alors que l’on est en train de regarder une vidéo de chat qui parle / une recette de tourte au camembert / de stalker Denise la gestionnaire de la paie),

Après avoir fait toutes ces choses dans le but plus ou moins dérivé de soulager ma conscience et de distraire mon ennui, j’ai décidé d’être productive. Parce que oui, je peux être quelqu’un de productif, d’efficace, de créatif même, et si le géant industriel des moteurs d’avion et de fusées (secteur d’activité correspondant tout à fait à mon profil comme vous pouvez le constater) ne daigne pas investir cette efficacité, eh bien tant pis. Je serai donc productive pour le blog, en écrivant ce premier billet d’humeur.

Et qu’en est-il, de mon humeur? Eh bien je dirais qu’elle fait de son mieux. Il est vrai que cette journée commencée sur les chapeaux de roue à 6h17 par un réveil très modérément apprécié (la fatigue du changement d’heure se faisant ressentir) ne s’annonçait pas exceptionnelle. Car ma foi, si j’ai moi-même pu finir ma boisson du matin (à savoir le délicieux thé du Hammam) j’aurais bien aimé, sans trop en demander bien sûr,  tomber nez à nez avec ce charmant monsieur avant qu’il se mette à vomir sans vergogne sa propre boisson du matin du soir (à savoir autre chose que du thé, si vous voyez ce que je veux dire…). Heureusement, la phobie du vomi qui a joyeusement animé mon enfance et mon adolescence (mais qui, il faut le dire, me permet aujourd’hui de déclarer avec fierté que je n’ai JAMAIS bu au point de vomir) ayant aujourd’hui disparu, j’ai pu affronter le bruit, l’odeur et la vue (presque) sans faillir. 

J’allais ensuite vous raconter comment une pluie diluvienne s’était subitement abattue sur moi à la sortie du métro pour s’arrêter tout aussi subitement au moment même où je suis rentrée dans la voiture de mon covoitureur (soit exactement 30 secondes plus tard), et combien j’avais regretté d’avoir décidé que non, je n’aurais pas besoin de parapluie aujourd’hui (même si j’avais regardé la météo 5 minutes avant et que la pluie était bel et bien annoncée). Mais je me suis dit que mon billet d’humeur était en train de se transformer en fleuve d’humeur, et qu’il n’était pas utile de vous ennuyer d’avantage avec mes mésaventures matinales.

Je conclurai donc en vous promettant que malgré ces péripéties mon humeur et moi-même faisons de notre mieux, parce que c’est finalement ce que nous avons promis de faire quand nous avions 8 ans. Et puis, il faut avouer que la vie n’est pas si terrible : il y a des petites fleurs dans les arbres en face de mon bureau, et j’ai un thermos de thé à côté de moi 😉

Merci de me lire ! ❤

A très vite,

Camille

 

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