Les Etinc’elles #4 : Pascaline « La grande qualité d’Instagram c’est de créer du lien »

Bonjour mes chères petites lectrices… et petit lecteurs? Je serais vraiment curieuse de savoir s’il y a des hommes qui me lisent… dénoncez vous 😉 !

On se retrouve aujourd’hui pour une nouvelle Étinc’elle !  C’est le témoignage de Pascaline que vous pourrez lire aujourd’hui, et cette rencontre a été particulière pour moi parce que Pascaline est elle aussi blogueuse et propose aussi un concept d’interviews !

Ensemble on a parlé blog, rapport à Instagram, épanouissement professionnel, concilier vie professionnelle et vie de mère de famille, mais aussi féminité, qui est le point commun entre toutes mes interviews. Bonne lecture!

Raconte nous qui tu es !

J’ai 33 ans, je suis (pas tout à fait) parisienne et maman de 4 enfants, un garçon et trois filles. Infirmière en congé parental, je suis aujourd’hui mère au foyer, mais aussi rédactrice pour le journal Paris à l’Ouest et je tiens le blog Crazy Cocotte dédié aux mères de familles nombreuses.

En quoi consiste le métier de rédactrice pour Paris à l’Ouest et comment t’es tu
lancée ?
Paris à l’Ouest est un magazine web féminin qui donne des bons plans, des bonnes adresses sur Paris et la banlieue ouest. Mon rôle consiste à proposer des sujets au journal et à écrire sur ces sujets ! En ce moment je fais une série sur les podcasts et je teste un excellent cahier de vacances pour les enfants. Je les ai contacté via Instagram suite à une story disant qu’elles cherchaient des rédactrices et j’ai postulé! J’aimerais beaucoup développer ce réseau et écrire pour d’autres publications. Mais il faut savoir que cela demande du temps que je n’ai pas forcément et quoi qu’il en soit, le blog reste ma base.

crazycocotte camille bavarde

Comment est né ton blog ?
Le blog est né suite à mon arrivée à la campagne. Avant cette mutation, nous habitions dans le sud (nous y avons habité pendant 7 ans) l’ambiance était excellente, on était très choyé, il y avait plein de choses à faire. Je m’occupais de mes enfants tout en travaillant à mi-temps, il faisait toujours beau, c’était vraiment sympa.
Et puis nous sommes arrivés en Bretagne (loin de la mer tout de même) dans une grande maison, j’avais l’impression qu’il pleuvait tout le temps, que la terre ne séchait jamais. Même si les gens étaient très accueillants et que je voyais assez mon mari, ça a été un choc. Nous avons déménagé et en arrivant, j’ai accouché de ma troisième, avec le rythme à prendre particulièrement compliqué, j’étais un peu déprimée. Le blog est donc né à ce moment là parce que j’avais besoin d’exister en dehors de chez moi, parce que quand on est “à la maison” on a parfois l’impression de ne faire que ça, et ça me donnait une fenêtre ouverte sur l’extérieur. Ce blog m’a permis de m’ouvrir, de reprendre pied avec la vie.

Et quel est le principe de ton blog?

Il a toujours été orienté vers absolument tout. On me dit souvent qu’il faut que je me spécialise sur un sujet, sur un thème..mais je ne peux pas, cela serait trop frustrant, j’y parle cuisine, découverte, beauté, un peu éducation, j’écris des chroniques du quotidien, je partage de bons podcasts etc…
L’idée est de partager tout ce qui compose la vie d’une mère de famille nombreuse. J’ai notamment créé un concept d’interviews : « nos entrevues/vos interviews »; dans le but de
leur donner la parole!

crazycocotte camille bavarde ces etinc'elles

Comment as-tu eu l’idée des entrevues?

En discutant avec des amies, je me suis rendue compte que l’on se donne souvent toutes des milliards de conseils sur la gestion de la maison, sur le quotidien, le rythme des enfants etc… Et que ces échanges étaient instructifs, déculpabilisants, riches. Je me suis donc dit que c’était quelques choses à mettre en forme sur le blog . Et cela ajoute une dimension humaine au blog, une dimension de partage, il ne s’agit plus uniquement de moi mais de nous toutes maintenant.
Je parlais des choses qui m’intéressaient et je trouvais ça cohérent de faire participer
d’autres mamans, pour échanger sur le quotidien, que l’on soit une maman qui travaille ou non. L’idée étant quand même d’interviewer des mamans de famille nombreuse pour des questions d’organisation. Je ne dis pas que ce n’est pas compliqué avec un ou deux enfants, mais c’est peut-être un peu différent tout de même. La grande qualité d’Instagram c’est de créer du lien. Et j’ai rencontré des personnes géniales grâce à cela. Il me semble que faire connaître son projet est, au début, la clé de sa réussite. Si tu n’as pas de trafic sur ton blog, ça ne sert à rien! C’est beaucoup moins intéressant d’écrire, du moins sur une plateforme publique, si aucun lecteur ne se présente. J’ai eu une période où je recherchais vraiment cette visibilité et je suis un peu tombée dans les travers d’Instagram. Une fois que l’on a dépassé ça, pris un peu de recul et prioriser les choses, Instagram est un merveilleux vecteur de rencontres et de découverte !

Peux-tu me parler un peu de ton métier d’infirmière, comment as-tu décidé d’arrêter?

C’est vraiment un métier que j’aime. J’ai travaillé après mon mariage à mi-temps et je me
suis arrêtée après la naissance de ma deuxième.
Cela fait longtemps que je n’ai pas travaillé, mais dans ma tête ce n’est pas un métier que
j’abandonne, et de toute façon c’est un diplôme précieux à mes yeux. J’ai arrêté de travailler parce qu’il fallait que quelqu’un soit là. Mon mari étant souvent absent, je ne me voyais pas confier mes enfants tout le temps à quelqu’un d’autre (même si je ne juge aucun choix!). Pour moi, il fallait que l’un de nous soit là auprès de nos enfants. Comme un pilier, sûr. Et après, notre troisième est arrivée, nous avons déménagé…

camille bavarde les etinc'elles pascaline

Se pose aussi la question du salaire. en toute honnêteté, ce n’est pas intéressant pour moi de travailler à mi-temps sans profiter de mon congé parental car l’état verse des allocations très confortables, qui sont utiles au fonctionnement de la “maison”. Je parle de mi temps car je n’envisage pas de travailler à temps plein avec 4 enfants en bas âge…là encore je ne juge pas et je suis bien consciente de la chance que j’ai de pouvoir me poser la question, certaines d’entres nous doivent travailler et n’ont pas ce choix!
Après certaines épouses “partagent” le salaire de leur mari et s’arrangent comme ça. Moi je n’envisagerai pas de dépendre de lui à ce niveau là. Ça m’angoisserait de devoir lui rendre des comptes sur mes achats…

crazy cocotte camille bavarde les etinc'elles
Est ce que ce métier d’infirmière te manque?

Ce qui me manque c’est le travail en équipe, de ne pas avoir de collègues… Quand on est
dans un service, on arrive à se changer les idées, alors qu’au foyer ça peut devenir un peu pesant ! Le milieu dans lequel j’évolue est hyper accueillant, mais c’est aussi une question de reconnaissance. En tant qu’infirmière j’ai des responsabilités, je fais du bien aux gens, c’est gratifiant. Ce que l’on n’a pas forcément quand on est au foyer: personne n’est là pour dire « c’est bien, tu as bien rangé ta maison aujourd’hui, tu as bien vidé ta panière à linge… ».  Heureusement il y a le blog. Je fais quand même quelque chose pour et avec les autres et j’ai énormément de retours. Mais je n’ai jamais été apaisée à 100% avec la décision d’arrêter le travail. L’année prochaine mon congé parental s’arrête. Il faudra que je trouve un poste, le poste qui me permette de ne pas trop confier mes enfants en dehors des horaires de bureau.

Il y a aussi la solution de se lancer comme auto-entrepreneur et faire de la prospection pour monétiser le blog ou être créatrice de contenu en free-lance. J’ai déjà été approchée par des marques pour faire des posts sponsorisés, mais je ne prospecte pas.
Mais je crois bien que je cherche un métier qui n’existe pas vraiment ! Donc je procrastine en attendant que l’idée du siècle ou que le poste du siècle me tombe dessus…

En quoi tes interviews ont changé quelque chose?

En plus de la richesse de nos échanges et des questionnements personnels qu’elles soulèvent, les interviews ont bien aider le blog à avoir plus de visibilité.
J’ai également changé de plateforme, ce qui m’offre plus de possibilités d’installations, de
plug-ins, ce qui m’a permis de développer le site. J’ai changé de nom parce que Les Pieds
dans L’O n’était plus représentatif de ce que j’écrivais.
Mais tu vois, pour revenir sur la diversité des sujets abordés, je me suis dit que ça pourrait être comme un magazine féminin! Parce que j’adore parler de mes enfants, mais aussi de cuisine, de beauté. Et récemment deux nouvelles rédactrices ont rejoint l’équipe ou plutôt ça y est, nous sommes une équipe!! Deux Elise, l’une qui nous donnera des conseils pour changer nos pratiques en matière d’éco-responsabilité au quotidien, à la maison entre autre et de “green attitude” et l’autre, créative, qui nous proposera des DIY.

Comment est perçu le blog dans ton entourage?

Ma famille et mes amis sont hyper emballés ! Ils me suivent plus sur le blog, moins sur
Instagram, mais c’est aussi une question de génération. Mes frères sont plus âgés, ils ne
sont pas présents sur les réseaux sociaux.

Comment gères-tu l’exposition?
La question s’est posée pour les enfants. Je suis toujours tiraillée en me demandant si je les expose de face, de trois quarts, de dos… Finalement au quotidien, je fais les choses de manière spontanée. Là ou je suis très regardante c’est l’exposition de mon mari. Les enfants font partie de moi, de mon univers… Et je n’imagine pas des gens malveillants se servir de l’image de mes enfants, même si je sais que malheureusement ça existe. Et puis, bien sûr et comme tout le monde, je choisis ce que je veux montrer.

Quel est ton rapport à Instagram?

J’ai eu une phase où j’avais besoin de jeter un oeil sans arrêt. Dès que je me réveillais le matin je regardais Instagram! Mais ça peut être vite addictif, notamment par rapport ce que peut représenter ton nombre de followers. Mais ce n’est pas du tout la vraie vie donc je m’en suis détachée, ce qui compte ce sont les échanges, vrais eux, que je peux avoir avec les autres.
Et puis mon mari n’y est pas, et je ne veux pas être sur mon téléphone quand il est là, ça polluerai notre vie de couple. Quand je suis avec les enfants, je ne veux pas non plus que ça pollue le temps que l’on passe ensemble. En revanche j’aime bien prendre des photos.

Le tout est d’essayer de garder un rapport sain, et que ce soit uniquement positif. Il ne faut pas que cela puisse nous rendre envieux. Quand on devient envieux de quelqu’un, il faut arrêter de suivre cette personne parce qu’elle ne peut rien nous apporter de joli.

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Comment vis-tu le fait d’être mère au foyer ?

Au début on me demandait quand est ce que j’allais me remettre à travailler, très souvent. Puis quand j’ai eu 3 ou 4 enfants, les gens ont compris que c’était quand même très
compliqué. Plus j’ai eu d’enfants, plus les gens comprenaient mon choix d’être mère au foyer. J’ai la chance de vivre dans un endroit où les gens sont adorables, de rencontrer beaucoup de monde, de ne pas être isolée, grâce à la résidence dans laquelle j’habite. C’est sûr que lorsque tu n’es pas avec des personnes qui vivent la même chose que toi, c’est plus compliqué mais heureusement, cela n’a jamais été mon cas. Il y aussi une question de climat, de l’environnement. Je suis très citadine et en Bretagne j’étais oppressée par toute cette verdure. Maintenant que je suis à Paris je trouve que ça fait du bien d’aller à la campagne, mais y vivre, c’est différent.

razy cocotte camille bavarde les etinc'elles

Est ce que tu peux me parler de comment on s’organise quand on a 4 enfants et qu’on est souvent seule?

En semaine, la vie est rythmée par les horaires d’école, d’activité… Les jours se ressemblent un peu en fait! Les week-ends si je suis seule j’essaie de faire des activités, après il y a le temps de la sieste qui n’est pas négociable et qui permet à tous de recharger un peu les batteries… En fait la gestion du quotidien n’est pas difficile. Les deux grands sont autonomes. On anticipe beaucoup. L’idée c’est d’arriver à cohabiter tous ensemble sans se marcher dessus. Quand je suis seule, je déjeune avec eux mais je ne dine pas avec eux, ce qui me permet d’avoir un sas de décompression.

As-tu toujours envisagé une famille nombreuse?

Oui. Je viens d’une famille de 4 enfants et je me suis toujours dit que j’aurais moi aussi 4
enfants. Maintenant je me dis pourquoi pas 5 ou 6… Mais il faut savoir être raisonnable et s’adapter au rythme de la famille, répondre aux besoins de chacun. Je pense que c’est un deuil de se dire que l’on ne va plus être enceinte. Surtout qu’il y a toujours des grossesses autour de moi…et que j’ai adoré les miennes.

Qu’est ce que le fait d’être maman a changé dans ta féminité?

Le corps change. Il faut adapter le regard que l’on porte sur soi et le rendre plus bienveillant. Le plus difficile c’est d’arriver à accepter ce nouveau corps. C’est un peu une lutte permanente même si les choses s’apaisent avec l’âge.

C’est un sujet compliqué de prendre soin de son corps pendant la grossesse : il faut garder à l’esprit qu’il va falloir reprendre « forme humaine » tout en gardant un regard bienveillant et en se foutant la paix. J’ai un mari respectueux, bienveillant bien sûr mais par respect pour lui je pense qu’il ne faut pas se laisser aller.
J’adore mon corps enceinte et j’ai toujours détesté celui d’après. Ça n’a pas changé avec le
nombre de grossesses, et une des choses qui me freinerait pour avoir un autre enfant, c’est de me dire que je vais devoir recommencer tout ce travail pour retrouver mon corps. Il faut faire attention dès le début tout en étant raisonnable!  Je pense aussi avoir un rôle à jouer auprès de mes enfants pour leur montrer que prendre soin de soi est une façon de se respecter et de respecter les autres. Mes filles sont très sensibles à cet aspect là .

azycocotte

Est ce que la vie avec 4 enfants est conforme à ce que tu imaginais ?

On se demande comment l’on va être avec ses enfants quand on n’en a pas. On sait ce qu’on veut transmettre, on sait ce qu’on a reçu comme éducation et on se demande comment on va pouvoir transmettre au mieux nos valeurs. Moi j’ai reçu une éducation assez traditionnelle, je pense que je suis un peu différente dans celle que je donne à mes enfants, sans pour autant m’être dit « je ne ferais pas comme mes parents ». Finalement il faut toujours s’adapter à ses enfants parce qu’ils sont tellement différents de ce que l’on a pu imaginer, qu’ils ne nous laissent pas le choix.
Et puis on prend conscience de la vie, de la responsabilité qui nous incombe, de la chance qu’on a de les avoir, du risque de les perdre. Cela fait prendre conscience de ce que la vie peut avoir de merveilleux. C’est effrayant aussi un peu d’être en permanence responsable de quelqu’un. Les hommes arrivent peut-être plus à cloisonner leur vie, personnelle et professionnelle et ne se font pas envahir par le quotidien. Moi je suis H24 responsable de mes enfants. Quand il est à l’autre bout du monde, il ne peut évidement rien faire (même si il reste bien présent d’une autre façon) et je suis seule responsable d’eux.

Qu’est ce que tu veux transmettre à tes enfants?

J’essaie de leur apprendre la politesse en leur montrant que c’est un cadeau, ça nous permet d’être à l’aise n’importe où et dans n’importe quelle situation. Nous avons une façon ludique de voir la chose: je leur explique que si ils veulent être invités par la reine dAngleterre, ils doivent faire des efforts pour bien se comporter. Il est important pour moi d’avoir des enfants gentils, ouverts aux autres et serviables, ce qui n’est pas toujours évident ou naturel. Ce sont vraiment des cadeaux que nous pouvons offrir à nos enfants et cela nous pousse aussi à une certaine exemplarité. Nous sommes catholiques, c’est un aspect fondateur de notre vie et nous essayons de le vivre chaque jour.

razy cocotte camille bavarde

Qu’est ce que ça change d’avoir un mari si souvent absent?

Je suis capable de gérer toute seule. Je peux m’en passer dans la gestion du quotidien et des enfants; mais dans la gestion des finances et des compte c’ est lui. Souvent on me dit
« mais je sais pas comment tu fais », mais en fait je n’ai pas le choix donc je fais !

C’est quelque chose que tu appréhendais?

Non parce que je suis issue d’une famille de militaire, donc je savais comment cela se passait. C’est toujours difficile de se préparer pour les longues absences mais une fois que l’absence est là, c’est plus facile. Certains automatismes se mettent en place. Et puis je suis bien entourée par ma famille, des amis.

Comment fais-tu pour garder la continuité entre les enfants et leur papa?

Avec tous les moyens modernes, c’est assez facile de se voir et de se parler au quotidien
pour moi comme pour les enfants. Ils sont en quelque sorte habitués à la chose même si cela fait un moment qu’il n’est pas parti vraiment longtemps. Et ils savent que l’amour de leur père est inconditionnel où qu’il soit, tout comme ils savent que c’est moi qui gère et que je suis toujours là. Je n’ai pas l’impression que ça les travaille.

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Quelles sont les conséquences, bonnes et mauvaises, de ces absences sur le couple?

Le manque de l’autre arrive assez vite. Il faut apprendre à le gérer. Cela fait nous fait vivre des montagnes russes émotionnelles et c’est positif parce que les retrouvailles sont des moments magiques, très intenses. Cela créé aussi une manière différente de communiquer, plus épistolaire parfois, ce qui est très agréable. Il n’y a pas de routine. Donc quelque part, ça fait du bien au couple, ce sont des piqures de rappel de notre choix de nous aimer. Ce n’est pas toujours facile bien sûr, J’ai eu des moments d’inquiétudes terribles mais tout passe.

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As-tu déjà vécu des accouchements seule ?

Non, mon mari était là à chaque fois. Comme j’accouche par césarienne, il a même passé
les premiers instants de vie avec chacun de nos enfants et j’aime à penser qu’il a donc un
lien très fort avec eux grâce à cela.

Merci beaucoup Pascaline pour ces mots en vérité, tu nous as raconté avec sincérité
comment tu tentes de concilier maternité et épanouissement personnel. Maintenant je vais te poser les trois questions qui clôturent mon interview.

Pour toi quelle est l’essence de la féminité?

La douceur, la bienveillance et la stabilité. Je pense que la femme est le pilier de sa famille, la source de douceur et de bienveillance. Ensuite je suis une femme coquette (une autre facette de la féminité) et j’aime me sentir belle, j’aime prendre soin de moi. Ce qui fait que je me sens féminine c’est que je vois dans les yeux de mon mari.

Pour toi quel est le rôle de le femme dans la société actuelle?

Ça me parait évident qu’une femme et un homme à niveau de poste égal aient le même
salaire, pas de doute là dessus. En revanche je pense que les hommes et les femmes ne sont pas faits pour la même chose comme tu le disais très bien dans un post Instagram récemment. Le rôle de la femme c’est d’apporter la vie, elle a une capacité à porter, donner et supporter la vie. L’homme est là pour protéger, la femme pour accompagner. C’est peut être très archaïque mais c’est comme ça que je le ressens…

Que dirais-tu à la jeune fille de 15 ans que tu étais ?

Ta crise d’ado va passer ne t’inquiète pas! Écoute tes parents, ce sont les gens les plus désintéressés du monde!

crazycocotte camille bavarde les etinc'elles

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