Les Etinc’elles #11 : Ariane « La confiance en toi viendra quand tu auras embrassé l’avenir que tu te traces. »

Hello à toutes !

Aujourd’hui on se retrouve pour une nouvelle Etinc’elle. Ariane et moi nous sommes rencontrées en terrasse dans la chaleur caniculaire du mois de juin qui me semble si loin maintenant… Nous avons beaucoup discuté, de tous les aspects de la vie d’une femme. Couple, carrière, maternité, doutes et grandes joies, Ariane s’est confiée à moi et je suis heureuse de vous faire découvrir son expérience et son témoignage… 

Raconte-moi qui tu es !

Je suis Ariane, maman d’une petite Fleur de 2 ans, femme de militaire et entrepreneuse. J’ai créé mon entreprise, la Fabrique à Bulles il y a deux ans : je suis graphiste et illustratrice !

Génial ! Pourquoi ce nom, la Fabrique à Bulles ? 

Tout est parti d’une photo prise à Barcelone. Un monsieur faisait des bulles dans un parc et j’ai pris ces bulles géantes en photo. J’avais très envie de réutiliser ce cliché pour le logo parce que je l’aime beaucoup. De là est venu le nom de la fabrique à bulles. J’aime bien le concept de la bulle, ce sont les idées qui sortent de l’esprit, comme dans les bandes dessinées !

Comment as-tu décidé de créer ta boite ? 

J’ai d’abord fait un BTS communication puis une licence communication et marketing, le tout en alternance. J’ai fait mon alternance au diocèse de Versailles qui a une vraie petite agence interne avec beaucoup de moyens. Ça m’a fait entrer dans le monde du travail d’une belle manière. Beaucoup de gens ne trouvent pas de sens dans leur travail et j’ai eu la chance de faire coïncider les deux dès le début. Après ces trois ans de communication je me suis mariée avec Matthieu, mon mili ! On a passé un an à Coëtquidan. J’ai arrêté de bosser mais c’est là que j’ai commencé à créer, entre autres, des affiches pour les bals de la promotion, un logo pour le club de voile des Ecoles de Saint Cyr Coëtquidan. J’ai toujours aimé la créa donc je me suis éclatée dans ce que l’on m’a demandé.

camille bavarde les etincelles quelque chose de mes 10 doigts

En août 2016 quand nous sommes arrivés à Draguignan, j’ai appris que j’étais enceinte de Fleur et au même moment on m’a proposé un boulot en événementiel dans une très grosse agence parisienne. J’ai accepté, j’ai travaillé les 4 premiers mois de ma grossesse et ça a été éreintant donc je me suis vite arrêtée pour profiter de ma première grossesse. Là encore j’ai fait quelques livrets de messe et cartes de baptême pour des amis. J’ai aussi créé le faire-part de naissance de Fleur. J’ai adoré et je me suis prise au jeu. Mon mari m’a dit de me lancer et c’est comme ça que la Fabrique à Bulles est née !

J’ai toujours été persuadée qu’on pouvait faire coïncider vie de famille et vie professionnelle. J’ai toujours voulu travailler. Bien sûr avec un rythme raisonnable sachant que Matthieu est très pris par l’armée, mais c’est très important pour mon épanouissement personnel. J’ai toujours voulu avoir un job qui me plaisait, et pour ça créer sa boîte est une valeur sûre.

Est-ce que tu as eu des appréhensions pour te lancer ? 

Je dirais oui, pour tout le côté administratif. Le fait de se déclarer aussi parce que c’est assez dur quand on débute. Les démarches sont nombreuses. Et puis il y a aussi la peur. Peur que ça ne plaise pas, d’avoir une commande par an, que l’on ne parle pas de moi, que je me rende compte que je n’avais pas mon style personnel, ou encore peur de manquer d’inspiration.

Est-ce que ton travail ressemble à ce à quoi tu t’attendais ? 

Oui, j’ai été agréablement surprise de l’accueil que j’ai reçu, même si sur les réseaux je n’ai pas une immense communauté, j’ai suffisamment de commandes pour être occupée toutes les semaines, et je suis contente que mes clients me laissent carte blanche bien qu’ils me donnent les grandes lignes de ce qu’ils veulent. Ça rend le travail plus facile tout en laissant place à l’imagination et à l’artistique !

camille bavarde les etincelles ariane

Comment vis-tu le fait de travailler de chez toi et donc d’être un peu seule ? 

Il y a plusieurs choses. Je travaille seule depuis chez moi, ce qui donne plein de tentations. On peut être très vite éparpillée avec les tâches ménagères notamment. Entre le linge à repasser, les machines à lancer, les repas à préparer. Mais il faut savoir se dire « non j’ai décidé de bosser donc ça je le ferai ce soir quand je « rentrerai » du boulot ».

Dans l’imaginaire commun, le fait de travailler chez soi est encore un peu vu comme la solution de facilité. C’est vrai que c’est un gros avantage car je décide de mes journées, de mes horaires et je peux donc aller faire du sport en semaine, ou voir mes copines… Tout est une question d’organisation au jour le jour.

Après pour parler de solitude, je ne suis pas du tout coupée du monde. Je vois beaucoup mes amies donc le côté collègues ne me manque pas spécialement. Et puis j’ai toujours bien aimé travailler seule ; j’ai besoin de me concentrer pour bien bosser et je pense que c’est plus facile en étant seule. Je m’étais posé la question d’aller travailler en espace de co-working mais finalement je n’en ai pas vraiment besoin.

Est-ce que le monde de l’entrepreneuriat est un monde difficile ? 

La concurrence est très forte chez les illustratrices. Je ne suis pas dupe, il y a plein de filles à qui je n’arrive pas à la cheville. Et j’ai un gros problème de confiance en moi qui ne s’arrange pas avec le côté très m’as-tu vu des réseaux sociaux : on est tous très exposés au monde et on a tendance à se comparer aux gens plus forts et plus vus que nous. Mais maintenant je me rassure en me disant que j’ai déjà assez de commandes, et qu’il faut que je sois reconnaissante pour ça.

D’un autre côté les réseaux sociaux ont du bon : ça m’a obligée à me créer un rythme de publications. En voyant les autres je me suis dit que je devais publier un peu plus, donc ça a un côté inspirant, qui donne l’envie d’en faire plus et le bon esprit de compétition. Et puis la communauté Insta c’est vraiment sympa, je n’hésite pas à le dire quand j’aime une publication parce que ça fait toujours plaisir, et on me le rend bien. Je pense qu’il faut savoir rendre les réseaux sociaux sains.

Je me suis un peu redécouverte avec la Fabrique à Bulles parce que j’étais du genre à abandonner et je me suis découvert ce côté challenger !

camille bavarde els etincelles ariane solution de facilité

Comment la Fabrique à Bulles a modifié ta confiance en toi ? 

Ça m’a permis d’être plus épanouie parce que j’aime ce que je fais. Ça m’a montré que je valais quelque chose, que j’étais capable de faire quelque chose de mes 10 doigts et de le vendre ! Et quand on est épanoui, tout va ! Je m’en rends compte dans ma vie de maman et de femme. Quand je consacre du temps à ma fille ou à mon mari, c’est du temps de meilleure qualité.

Est-ce que tu as déjà ressenti ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur ? 

Eh bien franchement je n’ai pas l’impression… Je pense que c’est aussi dû au fait que je ne me suis pas fait des millions d’abonnés en quelques semaines ! Si j’avais eu un succès phénoménal tout de suite je me serais sans doute posé des questions, mais là franchement non… J’ai l’impression que le syndrome de l’imposteur s’applique surtout à des situations de réussite exceptionnelle.

Non pas spécialement, parce que tu vois par exemple ça peut s’appliquer à la maternité, quand on devient maman ! 

Ah là oui je vois très bien, je l’ai ressenti au moment de l’accouchement et je pense que c’est le cas de certaines mamans…

Fleur est née par césarienne. Elle ne voulait pas sortir, j’ai accouché 7 jours après le terme… J’ai tout fait pour accoucher mais rien n’y faisait. Le jour où j’ai perdu les eaux, j’ai commencé à avoir des contractions et quand elles ont été régulières je suis allée à la clinique. On m’a installé le monitoring, et on m’a gardé en salle de travail pour attendre que le col s’ouvre. On m’avait dit que le travail devait s’accélérer à ce moment-là. 2h de grosses contractions plus tard, rien ne s’était passé ! Les sages-femmes étaient un peu inquiètes de l’intensité de mes contractions qui étaient très fortes mais qui ne me faisaient pas mal. Ce n’était pas des contractions de travail… Elles ont donc commencé à me parler de déclenchement. Au moment de me mettre la perfusion d’ocytocine qui déclenche l’accouchement, elles ont vu que le liquide était teinté. Elles ont tout arrêté : j’avais 40 de fièvre et mon bébé, dont le rythme cardiaque était clairement trop lent, était en train de faire une infection : césarienne en urgence ! Elle est née à 3h du matin, à 8h on était toutes les deux dans ma chambre et à 9h le pédiatre est venu faire une prise de sang. Il m’a expliqué hyper brutalement qu’elle avait une infection gastrique et qu’elle devait partir en service de néonatalogie. Humainement il était vraiment nul… Ils ont donc emmené Fleur. Elle y est restée 3 jours sans moi. Je faisais les allers-retours pour l’allaiter la journée, et la nuit les sages-femmes lui donnaient un biberon. Les deux derniers jours, nous avons pu être en chambre mère-enfant. Ça été un grand soulagement.

camille bavarde les etincelles je n'ai aucun mérite

Ce n’est pas rien une césarienne, surtout en urgence ! Quand les médecins me l’ont annoncé j’étais en larmes ! Je pensais que je ne connaîtrai pas cette magie de l’accouchement en tant que tel. En rentrant chez moi, je me suis dit « Je n’ai pas accouché. Les médecins sont allés la chercher, je n’ai aucun mérite, est ce que je suis vraiment une maman ? ». C’est très bête comme question. Mais c’est le genre de questions que l’on peut se poser quand on est en plein chamboulement hormonal post-natal… J’avais l’impression de ne pas vraiment avoir eu cet enfant.

Tu vois, je pense que c’est un peu ça le syndrome de l’imposteur que j’ai vécu. Ça s’est vite estompé heureusement, car j’en ai beaucoup parlé à des amies qui avaient aussi eu des césariennes, elles m’ont super bien soutenue.

Tu avais toujours rêvé d’être maman ? 

Oui. Je pense qu’être l’ainée de sa famille aide. J’ai trois petites sœurs avec qui j’ai joué à la poupée pendant longtemps et qui m’ont aussi servies de poupées… Et on est très nombreux du côté de ma maman, je me suis beaucoup occupée de mes petits cousins.

Et puis pour moi c‘était une évidence intrinsèque de me marier et de devenir maman.

La question s’est bizarrement posée au moment de nos fiançailles avec Matthieu. J’ai eu un grand moment de panique, pour moi être maman avait toujours été évident alors je me suis demandée si je m’étais vraiment posée la question. Nous avons fait une retraite d’une semaine, un exercice de Saint Ignace, chacun de notre côté. Saint Ignace de Loyola a établi des exercices de discernement qui consiste à faire le point sur sa vie : réfléchir à tout ce qui est salutaire, tout ce qui ne l’est pas et à faire le tri. Ce sont des moments très intenses… mais importants et salvateurs.

Il faut être bien accroché pour faire ces exercices parce que c’est vraiment une remise en question de A à Z. A cette époque-là j’avais déjà Matthieu dans ma vie et je me suis posée beaucoup de questions notamment sur la réalité de mes choix posés. Etait-ce la Providence qui avait mis Matthieu sur mon chemin, ou est-ce que notre rencontre était un pur hasard ? Est-ce qu’on était vraiment faits pour se marier, est-ce qu’on n’était pas plutôt appelés à autre chose ? Je ne m’étais tout simplement jamais posé la question avant, alors quand je me la suis posée j’ai pris une grande claque. J’étais un peu – beaucoup – paniquée. Heureusement, nous avons eu cette chance d’être très bien accompagnés spirituellement et tout s’est clarifié.

Je ne pense pas que ces exercices soient adaptés à tous les caractères mais c’est une très bonne remise en question. C’était indispensable pour nous, et nous ne l’aurions jamais fait spontanément.

camille bavarde les etincelles providence matthieu

Est-ce que tu peux me raconter le rythme de ta famille ? 

Avec un mari mili, et un enfant en bas âge, on a toujours un rythme saccadé, pas routinier. Ça me correspond bien car je suis assez solitaire au quotidien. Mais j’ai aussi besoin de mon petit mari avec moi. Le rythme en semaine est calqué sur celui de Fleur. Quand Matthieu est là, nous passons nos week-ends tous les 3 ou en goguette dans nos familles, chez nos amis, etc. Quand il part en mission je passe les week-end et/ou les vacances dans nos familles respectives.

Comment arrives-tu à gérer cette vie de femme, maman, femme de militaire et entrepreneuse ? 

Je ne gères rien du tout mais j’essaie de faire le max !! D’abord il faut réussir à prendre du temps en famille mais aussi du temps pour soi et à deux. C’est moi qui suis beaucoup plus présente pour Fleur. Et les semaines où Matthieu n’est pas là c’est moi qui m’en occupe 24/24… Alors il faut trouver un équilibre pour que personne ne se sente mis de côté : avoir le temps du boulot, le temps des enfants, le temps rien qu’à deux, et les temps en famille. Par exemple les soirs où Matthieu est là c’est lui qui donne le bain de Fleur, il joue avec elle, il l’a fait dîner et après on a notre soirée rien qu’à deux. Je pense que nous n’avons rien inventé mais quand on arrive à le mettre en place à fond, c’est super cool et reposant pour nous.

Justement, comment vivez-ou les absences ?

Matthieu part souvent. Très (voire trop) souvent. Il est parti 2 fois 4 mois en 3 ans. Et je ne parle pas des 2 ou 3 semaines d’absence par ci par là qui surviennent tous les mois quand il est là.

Heureusement nos familles sont hyper présentes et nous aident beaucoup. Nos parents m’accueillent très gentiment chez eux quand Matthieu n’est pas là. Ce sont vraiment des piliers. Quand je suis toute seule je vis ces moments très sereinement grâce à eux. Peut-être trop sereinement car j’en oublie que Matthieu peut vivre les choses moins sereinement.

Par exemple l’année dernière, à Noël, j’étais au ski avec mes parents et mes sœurs, pour la semaine de Noël. Matthieu, lui, était en Sentinelle. C’était une semaine magique pour moi. Malgré cela je me disais « ce n’est pas ma vie ça, ce n’est pas sensé se passer aussi bien, mon mari n’est pas là ! ». Je culpabilisais presque d’avoir passé une bonne semaine. Surtout quand il est revenu. Parce qu’il disait qu’il aurait adoré pouvoir être là. Et dans ces moments-là, il est vrai que mes sentiments s’inversent. A cet instant j’avais envie de lui dire « Ce n’était pas mon idée que tu sois militaire, c’est déjà hyper gentil de ma part d’avoir accepté de vivre tout ça, je devrais avoir une médaille pour vivre les choses aussi sereinement ! ». J’ai tendance à oublier que les absences sont aussi très dures pour lui.

Car il y a ce besoin de reconnaissance, qu’on me dise que je m’occupe bien de ma famille, de la maison. Mais je ne pense pas forcément à dire ces choses là à Matthieu. Alors j’essaie de lui dire que c’est un héros, un papa en or ! Et c’est vrai, quand il est là, il vit les moments avec sa fille à 200%, il veut m’aider, me montrer que je peux profiter de sa présence. Tout cela malgré la fatigue qu’il peut accumuler avec son rythme d’absences et ses horaires (plus qu’atypiques) de boulot quand il est au régiment.

camille bavarde les etincelles mili enfant

C’est génial que tu arrives à bien vivre les absences !

Après, attention, il y a des moments vraiment pas faciles lorsque l’on est l’un sans l’autre. Et lorsque l’on se retrouve aussi… Les retrouvailles sont toujours belles, ce sont des moments bénis mais elles sont aussi parfois un peu tendues. Il faut se réadapter à l’autre, lui rendre la place qui lui incombe. Surtout après une longue période d’absence.

C’est plus facile quand il n’y a pas d’enfant parce qu’on fait seulement son rythme à soi. Mais avec un enfant il faut travailler la communication de l’absence, et du retour. Apprendre à garder vivante et marquante la présence du mili malgré son absence physique.

Les petites absences sont aussi difficiles. Lors d’une longue absence on se fait à l’idée que pendant 4 mois on va être seule, et que quand il reviendra on sera ensemble, tous les trois. Mais quand il part, une semaine, deux semaines, ce n’est pas facile non plus car les processus sont les mêmes.

camille bavarde les etincelles le secret du couple

C’est une sacrée aventure… 

Oui. Je suis toujours émue quand j’en parle. Être femme de militaire c’est avoir un mari avec un métier qui a énormément de sens, c’est trop beau ! Et quelque part on est aussi au service de la France ! Mais en même temps on n’a jamais nos maris ! C’est beau et pour rien au monde je ne changerais ma vie d’aujourd’hui. Il y a des hauts et des bas mais comme dans toutes les familles. On n’a pas de routine, et c’est finalement assez salvateur. On prend ça comme une chance, même si parfois on aimerait bien avoir une petite routine de deux semaines ! Mais le secret dans un couple c’est de sans cesse avancer, de travailler la communication et ne pas se reposer sur ses acquis.

Après il n’y pas que les militaires qui sont absents. J’ai plein de copines dont les maris sont dans des bureaux mais qui ont des déplacements fréquents… C’est peut-être encore plus dur pour elles car elles n’ont pas l’habitude.

Nous, les femmes de militaire, nous étions prévenues. Même si : « Tu savais pourquoi tu signais ! c’est le jeu ma pauvre Lucette ! » est une phrase que nous détestons. Cette phrase, nous avons le droit de nous la dire entre nous, dans la communauté militaire mais c’est tout ! J’ai du mal à croire que j’ai réussi à finir cette interview par cette phrase !!

{rires} Surement parce qu’elle fait si souvent partie du quotidien quand on est femme de militaire, malheureusement ! Merci Ariane de t’être confiée sur ces beaux sujets que sont le couple, l’entreprenariat, la maternité… Merci de nous inspirer en racontant comment tu concilies vie de famille et accomplissement professionnel! Maintenant, tradition oblige, nous allons terminer l’interview par mes trois petites questions rituelles…

camille bavarde les etincelles mari mili

Pour toi quelle est l’essence de la féminité ?

Il faut être soi-même et avoir confiance en soi.

Pour toi quel est le rôle de la femme dans la société actuelle ? 

Notre rôle est dur aujourd’hui. Nous sommes un peu dans une phase de schizophrénie féminine. Nous devons apprendre, très jeune, à nous faire une place importante dans la société tant par notre choix de travailler ou non, que par notre volonté de fonder une famille ou non. Mais tout en gardant ce qui fait de nous l’avenir de l’Homme : la douceur, la patience et l’amour.

Que dirais-tu à la jeune fille que tu étais à 15 ans ? 

VAS Y FONCE !!! Ta vie vaut vraiment d’être vécue. Souris à ta vie même si elle n’est pas rose tous les jours. La confiance en toi viendra avec le temps, quand tu auras accepté d’embrasser l’avenir que tu te traces. Ta vie avec Matthieu (parce que nous nous côtoyions déjà) sera belle, elle sera pleine d’aventures que tu vivras avec autant d’intensité que de bonheur.

ariane camille bavarde les etinc'elles

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