Les Etinc’elles #14 : Laure « Aimer c’est pardonner »

Bonjour à toutes et tous !

On se retrouve aujourd’hui pour partager magnifique histoire de Laure et de sa famille. Quand Laure m’a proposé de témoigner sur le sujet du divorce et de la séparation de ses parents, j’ai tout de suite accepté. Je trouve très généreux de sa part de témoigner de ce sujet délicat, de nous livrer une partie de son intimité. Cela nous permet de sortir des tabous et des clichés autour de ce sujet difficile, peu évoqué, à la fois banalisé et diabolisé.

Avec simplicité et délicatesse, Laure nous livre un témoignage poignant, touchant, et peu courant. J’ai été très émue de son histoire, émerveillée par son dénouement et par la force de sa famille. Eblouie par l’amour, tout simplement. Je vous laisse découvrir son récit.

Bonjour Laure ! Est-ce-que tu peux te présenter et me raconter qui tu es ? 

Alors je suis Laure, 26 ans, heureuse maman de Donatien qui va avoir 3 ans, et d’Aloïs qui a 2 mois. Je suis mariée depuis 4 ans à Pierre, qui est aumônier militaire en gendarmerie. Nous habitons dans le centre de la France à Montluçon depuis 1 an. Je suis l’aînée de 4 enfants et issue d’une famille de mili donc j’ai pas mal bougé et habité à l’étranger. Mon métier avant d’être maman au foyer c’est d’être agent de puériculture : travailler en crèche mais avec la particularités d’enfants porteurs de handicaps ou famille isolée. La religion est un point fondamental de nos valeurs familiales. Enfin je dirais que je suis très famille et très amis, je ne pourrais pas vivre sans, c’est ce qui me fait tenir ! 

Qu’est-ce-qui te pousse à témoigner sur le sujet de la séparation, du divorce ? 

Le divorce c’est quelque chose que l’on aborde globalement, que l’on n’essaie pas forcément de comprendre. On est très mal informé de ce que c’est réellement. Pourtant c’est une chose commune, dans le milieu catho aussi, mais il ne faut pas trop en parler, les gens ne savent pas comment se comporter… Je trouve qu’il faut sensibiliser sur le sujet, arrêter de pointer du doigt. 

Est-ce-que tu peux me raconter comment ça s’est passé? 

L’année juste avant notre mariage, en 2016, papa est parti en opex et on sentait déjà que c’était tendu entre mes parents. Maman pleurait beaucoup, papa était vraiment très très absent, même pour un militaire. 

On ne parlait pas beaucoup de la situation entre frères et soeurs, on se voilait un peu la face. Et un jour de  l’été 2017, on s’est rendu compte que papa et maman n’avaient pas dormi ensemble, papa n’avait pas mis sa valise dans la chambre conjugale, et il était reparti sans nous dire au revoir. 

Je suis repartie de ces vacances en laissant maman à mes frères et sœurs, et dans le train du retour j’ai dit à mon mari “il y a un truc qui cloche entre papa et maman…”. Peu de temps après, j’ai perdu mon grand-père, de qui j’étais très proche. Et le lendemain, maman m’a appelée et m’a annoncé avec la voix tremblotante “papa ne veut plus vivre avec nous”. J’entendais mes sœurs pleurer derrière. Elle m’a demandé si ça m’étonnait, et effectivement ça ne m’étonnait pas. J’ai  eu des flashs de ces derniers mois, et j’ai réalisé qu’il y avait plein de signes qui pouvaient me faire penser que papa trompait maman depuis au moins deux ans. 

J’avais raison. Papa menait une double vie depuis un an. Un jour maman a trouvé un deuxième téléphone dans les affaires de papa : elle a appelé le numéro et elle est tombée sur une dame qui a décroché en disant “oui mon chéri qu’est-ce-qu’il y a?”, ce à quoi maman a répondu “je suis la femme de P. et la mère de ses 4 enfants”. Elles sont restées  un long moment au téléphone à s’expliquer; la dame n’était pas au courant car mon père lui avait dit qu’il était déjà divorcé. 

Maman est allée chercher papa au travail, elle lui a dit et il a tout de suite pris ses clics et ses clacs. Il a été très lâche: à aucun moment il n’a eu le courage de nous prendre tous les 4 et de nous expliquer la situation. 

L’été a été compliqué, j’ai eu un gros problème de fin de grossesse. J’ai dû aller aux urgences, et en y allant j’ai reçu un message de papa; c’était la première fois qu’il évoquait la situation malgré les quelques jours qu’on avait passé ensemble pendant l’été. Ce message disait : “ta mère va rentrer de Bretagne tout à l’heure et elle va trouver les papiers du divorce dans la boîte aux lettres.” Je me suis effondrée par terre dans la rue… En rentrant chez moi j’ai appelé maman pour lui raconter le message que j’avais reçu en lui reprochant de n’avoir rien dit : elle n’était pas au courant… C’est donc moi qui ai appris à maman que papa voulait divorcer. 

Les mois se sont passés, maman a dû prendre une avocate, prévenir la famille, tout le monde était très surpris. J’ai accouché, et papa n’est venu qu’au bout d’un mois. J’ai beaucoup pris sur moi pour l’autoriser à voir son petit fils, je n’en avais aucune envie. Il n’est même pas venu nous aider à déménager une semaine après la naissance; et j’ai appris plus tard que ce week-end là il avait préféré aider la fille aînée de sa copine à déménager. 

Un week-end où papa avait dit qu’il n’était pas dispo pour prendre mes soeurs, maman l’a croisé dans la rue, chargé de cadeaux avec ce qu’elle appelait “sa poule”, sa deuxième copine. Alors elle est allée le voir en lui demandant des comptes, et la nana s’est énervée en lui disant “mais vous êtes qui, c’est mon conjoint!”. Maman a répondu “ben moi c’est mon mari”. Papa lui avait fait croire à elle aussi qu’il était divorcé ! 

Un jour j’ai réussi à retrouver la dame en question grâce aux réseaux sociaux. Je l’ai appelée, en me présentant. Elle a été très culottée parce qu’elle a osé me dire “mais ton père ne retournera jamais avec ta mère ma pauvre fille, je suis bien mieux qu’elle, je ferai tout pour le garder près de moi et il aime beaucoup mes enfants”, j’ai dit ce que j’avais à dire j’en avais besoin, et ça m’a fait du bien, j’avançais dans cette période noire. 

Puis est arrivée la première rencontre avec l’avocate. Maman n’a pas accepté le divorce. Quand on demande le divorce, si les époux ne sont pas d’accord il y a deux ans de latence avant la prononciation du divorce civil. D’un point de vue catho c’est assez compliqué, il aurait fallu prouver que papa n’a jamais aimé maman. 

Comment a évolué ta relation avec ton papa? 

Au tout début, mon père ne répondait à aucun de mes appels ni à ceux de mes frères et soeurs. C’était difficile parce qu’on avait envie de lui en mettre plein la figure, et on en avait marre de faire des efforts parce qu’on voyait que de l’autre côté il n’y avait rien. Il préférait être avec une famille qu’il connaissait depuis 2 mois plutôt qu’avec la sienne. 

J’essayais de lui parler, de lui rentrer dans le lard, je lui disais “ce qui se passe dans ta tête c’est le diable, il faut que tu vois quelqu’un, que tu comprennes pourquoi tu en es arrivé là”. On arrivait à lui dire “ne le fais pas pour maman, fais le pour nous”, parce qu’il a quand même dit à plusieurs reprises “je n’ai jamais aimé votre mère”, et c’était tellement douloureux d’entendre ça. 

Il était glacial, il s’emportait pour rien. Un jour où nous étions tous ensemble pour Noël il s’est vexé; il est parti de la maison, je l’ai rattrapé dans les escaliers et lui ai dit tout ce que j’avais sur le coeur. Il m’a répondu droit dans les yeux “je ne suis pas bien, j’ai décidé d’être libre, foutez moi la paix”

C’était dur parce que j’étais démunie, j’avais envie de lui proposer plein de choses pour qu’il revienne sur le droit chemin… Qu’il revienne avec nous, juste avec nous. Mon père spi me disait “ton papa ne pourra pas remonter tant qu’il ne sera pas tombé au plus bas.”

Si je devais résumer cette phase avec papa ce serait “amour, pardon bienveillance et humain”. Humain dans sa globalité, le corps et l’âme, il fallait sauver l’âme de papa ! 

Comment cela s’est-il passé au niveau de vos amis ? Avez-vous été bien entourés ?

Ce qui est difficile dans cette phase c’est que même tes amis les plus proches, qui sont formidables, n’arrivent pas à trouver les bons mots. Il y a les amis qui restent et puis les amis qui disparaissent du jour au lendemain quand tu leur dis que ça ne va pas. On a deux trois couples d’amis qui nous ont tourné le dos parce que mon Papa demandait le divorce. 

Pourquoi? 

Peur du qu’en dira-t-on… Parce que c’est le mauvais exemple, sauf que ça arrive plus qu’on ne le croit dans les familles cathos. On nous a dit droit dans les yeux à la sortie d’une messe “ah mais Laure on ne peut plus vous voir parce que tes parents divorcent, tu imagines ce que les autres vont penser si on traine avec toi?”. 

Qu’est ce que tu réponds à ça ? 

J’ai répondu “Je vais d’abord prier pour toi parce que c’est vraiment triste de pouvoir dire ça à la sortie d’une messe et ensuite j’espère de tout cœur que tu te rendras compte de la noirceur de tes propos”… Je ne dis pas que je suis la plus charitable mais cette phase de ma vie m’a appris qu’il faut prier pour les autres. Je trouve ça tragique que l’on puisse dire des choses pareilles sans savoir, sans comprendre, sans essayer d’aider. 

C’est dingue. Je ne pensais pas que c’était possible de dire des bêtises pareilles. 

Ça a été encore plus difficile d’entendre des amis dire à maman “c’est vraiment dur tu sais cette demande de divorce, nous on le vit très mal”. C’est bien de compatir mais il y a une manière de dire les choses ! 

Mais on a aussi été entourés par des amis géniaux. Un couple d’amis des parents notamment, qui nous a envoyé des petits mots régulièrement, ils m’ont accueillie chez eux quand ça n’allait pas. 

Qu’est ce qui vous a aidés à tenir ? 

La Foi !! On a fait plusieurs neuvaines entre frères et soeurs et avec maman, notamment celle de Marie qui défait les noeuds. Je me revois dans mon petit appart bordelais, Donatien dans mes bras, on était en skype avec mes frères et soeurs, j’étais en pleurs devant la statue de la Sainte Vierge et là je me suis dit “il faut que ça fonctionne c’est notre dernière carte”. Je ne pouvais pas vivre sans papa et je ne pouvais pas voir maman vivre sans papa. 

Que demandiez-vous au travers de cette neuvaine ? 

De retrouver notre papa, que le démon sorte de lui et qu’il revienne auprès du Bon Dieu et auprès de nous, qu’il reprenne sa place de mari, de Papa, de grand-père. Quand on a commencé la dernière neuvaine je n’y croyais plus. Et à cette époque j’ai relu un livre de Claire de Castelbajac dans lequel elle dit “je veux être une louange de Dieu vivante”, et ça m’a fait un choc, ça m’a redonné de l’énergie et de l’espoir ! Il fallait qu’on y croit, parce que maman méritait d’avoir son mari, nous méritions d’avoir un papa présent dans notre vie et mon fils méritait d’avoir son grand père.

Je me suis rendu compte que c’était un obstacle sur notre chemin mais que si Dieu avait mis cet obstacle, c’est que l’on était capable de le surmonter avec Lui.

Et ça a pris du temps, mais quelque temps avant la date prévue de la prononciation du divorce, maman et mes frères et sœurs sont venus à Bordeaux. Papa est venu aussi. Et ils se sont retrouvés. Ils rigolaient, ils souriaient. Deux semaines plus tard, en février 2019, papa nous a demandé de bloquer une date pour passer le we tous ensemble. Et c’est à partir de là que papa est revenu à la maison, au bout de deux ans. 

C’est incroyable ! Je n’ai jamais entendu une histoire comme ça! J’imagine que ça a du engendrer plein de sentiments contradictoires, comment ça s’est passé? 

Alors ça a été très bien accueilli par deux de mes frères et sœurs, mais la petite dernière ne voulait pas le voir, pour elle il n’avait pas à revenir après l’avoir fait souffrir 3 ans. Elle est contente de le retrouver et elle l’aime, mais c’est compliqué. C’est une adolescente sensible, hypersensible. On ne peut lui en vouloir, on l’épaule avec nos moyens, et on avance ensemble. 

Moi j’étais très réticente parce que je voulais protéger ma famille. C’est toujours difficile, il y a des hauts et des bas mais c’est le signe qu’il faut y croire. La confiance n’est pas totalement revenue et c’est normal ça prendra le temps qu’il faudra, mais l’Amour est présent et ça c’est incroyable ! 

Il y a encore certaines choses que j’aimerais dire à papa. Par exemple il ne m’a toujours pas regardée dans les yeux et demandé pardon. Quand on a annoncé ma deuxième grossesse, je l’ai averti : “je te rappelle que la première grossesse s’est mal passée à cause de toi, il n’y aura pas deuxième chance”

Je suis impressionnée et émerveillée par cette capacité de pardon, de ré-accueillir quelqu’un après tous ces moments si douloureux, pour ta maman comme pour vous. Je trouve que c’est une force de pardon extraordinaire. 

Dans ces moments tu apprends à aimer, juste aimer en fait. Aimer c’est pardonner. 

Ce qui m’a beaucoup impressionnée c’est que maman a toujours dit “j’ai choisi votre père, ça restera lui et c’est tout. S’il ne veut plus de moi c’est son problème, moi je lui resterai fidèle”. Elle n’arrivait pas à regarder un autre homme dans la rue. Elle ne lui a jamais fermé la porte, elle ne l’a jamais lâché… Elle lui a toujours dit “je t’aimerai toujours, vois quelqu’un, je suis là pour toi”. Elle a été en colère, mais jamais elle n’a dit qu’elle ne voulait plus de lui. 

Un jour elle m’a dit “je n’ai pas eu besoin de lui pardonner, mon cœur lui avait déjà pardonné !”. 

C’est une sainte ta maman! Quelle histoire incroyable… Et alors en tant que femme, qu’est ce que ces années d’épreuve et la fin de cette histoire t’ont appris ? 

Quand c’est arrivé j’étais toute jeune, j’avais 23 ans, je venais de me marier, j’attendais mon premier enfant. J’ai gagné en maturité d’un seul coup. J’ai dû apprendre à me défendre, à avoir cet instinct de protection pour les miens. 

Ca m’a appris à savoir qui je suis, ce que je voulais pour moi et pour les miens. 

J’ai mis bien un an et demi à me rendre compte que j’avais le droit d’être heureuse personnellement, parce que je ne vivais que pour ça. Je me suis positionnée en chef de tribu pour les protéger. Mais personne ne pouvait prendre la place de papa. Mon frère est très protecteur, et il m’a dit un jour, droit dans les yeux : “on s’aime, et c’est ce qui importe. c’est notre famille, c’est ce qui compte le plus”. J’en ai encore les larmes aux yeux, il était tout jeune et c’est ce genre de choses qui m’a fait mûrir.

Après cet épisode, je me suis rendu compte à quel point ma famille avec Pierre c’est mon noyau, je donnerais ma vie pour eux. Les gens ne se rendent pas compte à quel point le bonheur et l’amour d’une famille c’est important. C’est mon premier bonheur.  C’est ce qui me donne une patate d’enfer tous les matins ! 

Je voudrais revenir sur une phrase que tu m’as dite au début, comme quoi ce qui s’est passé c’est le bon Dieu qui l’a permis et qu’il faut l’accepter. Qu’est-ce-qui a fait que tu en es arrivé à te dire ça? Quelle est ta réflexion sur la question du bien, du mal, du miracle ? 

Le bien et le mal, c’est quelque chose que l’on côtoie tous les jours. J’ai eu du mal à me dire que c’était le diable qui était dans le cœur de papa, qui avait pris le contrôle. Je faisais des cauchemars ou la tête du diable c’était mon papa.

Et puis j’ai eu une remise en question sur le bien et le mal : quel forme ça prend ? Qui peut dire “c’est le Bon Dieu qui veut que vous ayez mal” ? Pour avoir bien parlé avec mon père spi, je me suis rendu compte qu’à travers tout cela, papa a pêché, donc forcément c’est le mal. Ce n’était plus le même, il déraisonnait, on ne le reconnaissait plus : je me demandais même s’il était vraiment conscient de ce qui se passait.

Il a fallu accepter que la situation était malsaine et que c’est bien le diable qui fait du mal aux gens. Je ne dirais pas que le Bon Dieu inflige le mal, ni qu’il le laisse entrer : c’est l’humain qui laisse entrer le mal. J’ai accepté l’idée que le mal était rentré dans ma maison, mais que le bon Dieu était là pour m’aider à le vaincre. La prière de charles de Foucauld “Mon père je m’abandonne à toi” m’a énormément portée.

Je suis très émue par tout ce que tu me racontes, par la force de ta famille, et par la réflexion qui en découle. J’ai la chance de ne pas connaître le divorce, c’est très lointain pour moi, et l’envisager sous cet angle permet de se dire qu’il y a de l’espoir. Merci de me confier tout ça. 

Maintenant, comme tu le sais, j’aime parler du sujet de la  féminité, et j’ai notamment 3 petites questions qui me sont chères pour clôturer l’interview…

Pour toi, qu’est ce que la féminité ? Qu’est-ce-que ça t’évoque? 

Ca m’évoque l’amour, la bienveillance, la tendresse. C’est pour moi quelque chose qui se développe, ce n’est pas acquis. Toute femme est féminine mais la féminité c’est son jardin secret de femme. C’est cette partie de nous très intime qui fait que nous sommes toutes merveilleuses et d’une manière tout à fait différente à chaque fois. C’est la diversité de la femme sous tous ses angles. C’est la beauté de la femme, cœur, corps et âme. 

Pour toi quel est le rôle de la femme dans la société actuelle? 

Je trouve ce rôle très difficile. Sans prendre parti entre les féministes et le reste, je trouve que la femme du 21e siècle n’est pas libre. Sans parler salaire, de travailler ou non, la femme n’est pas libre. Cette société, ce jugement permanent, peuvent très vite être malsains pour la femme. Je pense que si l’on n’est pas bien entourée on peut vite être mal. Quand tu sors en jupe, que tu fasses un 34 ou un 56, tu te fais siffler, et ça me révolte !! Je trouve que la femme d’aujourd’hui n’est pas libre de sa féminité, de dire au monde qui elle est vraiment. La femme peut avoir une liberté mais dans l’intimité : aux yeux de la société elle n’est pas libre de ce qu’elle pourrait ou voudrait être. La femme a un rôle merveilleux : faire avancer l’humanité simplement. 

Dernière question, que dirais-tu à la jeune fille que tu étais à 15 ans ? 
Ce n’est pas évident : c’est une période de ma vie que j’ai détestée, j’étais en conflit permanent avec mes parents. Je lui dirais “Crois en toi, prie et avance, le Bon Dieu pourvoira” et surtout je lui dirais “n’aie pas peur, le bon Dieu te réserve des trésors inestimables. Il faut croire et avancer”.

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